LETTRE
D'INFORMATION
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Chers
amis (ies),
Laffaire du Médiator : suite, effets secondaires et diverses complications.
Avec laffaire du médiator, cest un véritable tsunami qui est en train de submerger la maison santé, sans doute appelé à se doubler dune série de répliques absolument imprévisibles
La prochaine étape médiatique majeure sera la comparution de Jacques Servier en personne devant la 15ème Chambre correctionnelle de Nanterre avant sans doute de devoir comparaître devant la mission parlementaire présidée par le député Bapt. Des juges, Servier attendra cette preuve dimputabilité sans laquelle la faute ne peut être avérée ; aux parlementaires, il rappellera quon les a souvent croisés, eux ou leurs pairs, dans les antichambres ou les pavillons de chasse du second laboratoire français.
Mais à partir de maintenant et pour une durée indéterminée, cest moins linstruction de la mécanique du scandale qui importe que la prévention des prochains puisque 76 autres molécules sont dans le collimateur de l AFSSAPS qui naura donc, au final, pas complètement démérité dans sa mission de pharmacovigilance même si lagence apparaît promise à une évidente réforme. Pour Martin Hirsh, lancien Commissaire aux solidarités actives, il faut ériger un « cordon sanitaire » autour de lindustrie pharmaceutique: « renationalisation » de la pharmacovigilance, « bannissement » des visiteurs médicaux des cabinets libéraux et des services hospitaliers, privation des labos de toute responsabilité en termes détudes, prévention de tout type de conflit dintérêts Comme toute révolution, celle en cours secrète ses intégrismes car, enfin, on reproche à lAffsaps dêtre à 80% financée par les labos eux-mêmes qui eux, en fait, ne peuvent faire autrement que payer les études préalables à la mise sur le marché du produit sils veulent obtenir lAutorisation de mise sur le marché. « Renationalisation » de la pharmacovigilance : la proposition prend tout son sel dans le cas tellement controversé du Di-Antalvic, un produit que lAgence Européenne entend retirer du marché pendant que la France y rechigne. En ce qui concerne la gestion des conflits dintérêts, la seule question posée est la définition de cette notion : où commence et où finit le conflit dintérêts. Nous allons vous en donner deux beaux exemples dans les articles qui suivent et, comme par hasard, nous allons retrouver au cur de la magouille deux grandes figures de la lutte antisectes : le Sénateur About (loi About-Picard) et notre Juge Fenech national+ Roselyne.
En fin de compte, si le Médiator a ainsi pu traverser toutes les alertes, tous les avis et rapports de (ré) évaluation, tous les cabinets ministériels, il convient de ny voir quune seule et unique raison : le poids de son fabricant dans lorbite politique (tous partis confondus) et sur le marché de lemploi de plusieurs régions de France.
La
liste des 59 médicaments sur la sellette
de lAFSSAPS en attendant les 76 prévus :
ACOMPLIA (obésité) ; ALLI (surpoids) ; ANTASOL (anti-douleur) ; ARCOXIA (anti-inflammatoire) ; BYETTA ( anti-diabétique) ; CELSENTRI ( anti VIH) ; CERVARIX (vaccin contre cancer de lutérus) ; CHAMPIX (arrêt du tabac) ; CHLORHYDRATE DE BUPRENORPHINE (substitutif drogues opiacées) ; CIMZIA (polyarthrite rhumatoïde) ; CYMBALTA (antidépresseur) ; EFFENTORA (anti-douleur) ; EFIENT ( prévention des maladies cardiovasculaires !!!) ; ELLAONE (contraceptif durgence) ; ENTONOX (gaz anesthésiant) ; EXJADE (surcharge en fer) ; FIRMAGON (traitement hormonal du cancer de la prostate !!!) ; GALVUS (anti-diabétique) ; GARDASIL (vaccin contre le cancer du col de lutérus) ; ILARIS (anticorps) ; INCRELEX (retard de croissance de lenfant) ; INSTANYL (anti-douleur) ; INTELENCE (anti rétroviral) ; INTRINSIA (libido féminine) ; ISENTRESS (traitement VIH !!!) ; JANUVIA (diabète) ; KALINOX (anti-douleur) ; KUVAN (maladies métaboliques rares) ; LUCENTIS (traitement DMLA) ; METHADONE (substitution drogues) ; MULTAG (troubles cardiaques) ; MYCAMINE (mycoses) ; NPLATE (production des plaquettes) ; ONGLYZA (antidiabétique) ; ORENCIA (polyarthrite rhumatoïde) ; OXYNOX (anti-douleur) ; PRADAXA (prothèse totale genoux ou hanche) ; PREVENAR (vaccin contre les infections à pneumocoque, méningites, pneumonies ) ; PROCORALAN (troubles cardiaques) ; RELISTOR (soins palliatifs !!!) ; REVLIMID dérivé de la Thalidomide (traitement contre le myélome multiple, cancer de la moelle osseuse) ; REVOLADE (ablation de la rate) ; ROACTEMRA (polyarthrite rhumatoïde) ; STELARA (psoriasis) ; SYMBICORT (asthme) ; THALIDOMIDE (antitumoral, médicament ayant provoqué de très nombreuses malformations congénitales dans les années 50-60 et interdit depuis lors!!!) ; THELIN (antihypertenseur pulmonaire) ; TOCTINO (eczéma) ; TRACELER (antihypertenseur pulmonaire) ; TYSABRI (sclérose en plaques !!!) ; TYVERB (traitement du cancer du sein) ; VALDOXAN (anti-dépresseur) ; VIMPAT (anti-épileptique) ; VOLIBRIS (antihypertenseur pulmonaire) ; XYREM (maladie du sommeil, narcolepsie) ; ZYPADHERA (anti-psychotique). Autrement dit les diabétiques ont vraiment du souci à se faire (3 médicaments, 4 avec le médiator), les hypertendus (3 médicaments), les polyarthritiques (3 médicaments), les cancéreux (4 médicaments et 2 vaccins contre le papilloma virus qui ont fait lobjet dune publicité scandaleuse en 2010), les malades du SIDA ou autres virus (3 médicaments) et tous ceux qui souffrent de graves douleurs. Les vaccins sont en première ligne avec le GARDASYL, CERVARIX et le PREVENAR, diffusés à des centaines de milliers dexemplaires alors même que les effets secondaires sont innombrables et parfois très graves (cancer en ce qui concerne le Gardasyl et le Cervarix).
Comment
le Sénateur About a étouffé
le scandale des collusions pharmaceutiques
Fin 2010, le scandale du Médiator défraie la chronique. Les responsables politiques semblent découvrir le pot au rose. On s'indigne, on demande un rapport à l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales). L'IGAS rend son rapport. Il est accablant pour les politiques, pour l'AFSSAPS, pour les labos. On s'étonne, on s'indigne encore. Et pourtant Non seulement tout cela n'est pas nouveau, mais les pouvoirs publics étaient alertés depuis longtemps. Pas plus tard qu'en 2007, l'IGAS avait déjà pondu un rapport complet, rapport déjà accablant pour l'AFFSAPS. Les mêmes collusions y étaient décrites.
Petit rappel des faits : le 8 juin 2006, un rapport est remis au sénat par Marie-Thérèse Hermange et Anne-Marie Payet, au nom de la commission des affaires sociales. Ce rapport traite des conditions de mise sur le marché et de suivi des médicaments. Il affiche un objectif : restaurer la confiance. Ce rapport met déjà en lumière les lacunes de l'AFFSAPS et des agences dans la politique de mise sur le marché du médicament. Il dévoile le problème du financement de l'AFFSAPS par l'industrie pharmaceutique (extrait : "Cette part est en augmentation constante depuis et représente aujourd'hui presque 80 % des recettes de l'agence"). Le rapport présente la "visite médicale" des labos comme le "bras armé des laboratoires", dénonce une presse médicale totalement sous l'influence des labos pharmaceutiques, pointe les conflits d'intérêts des "experts" financés par les labos pour donner leur blanc-seing aux médicaments, et j'en passe et des meilleures
A l'époque, Xavier Bertrand est interrogé par la mission le 11 avril 2006. Il est alors Ministre de la Santé. Il aura beau jeu de se dédouaner 4 ans et demi plus tard, espérant nous faire croire qu'il n'était au courant de rien. Le Président de la Commissions des Affaires Sociales s'appelle Nicolas About. Il est sénateur. Lors de l'audition de Xavier Bertrand, il donnera son point de vue sur le contrôle a priori des médicaments donnant lieu à prescription et remboursés par la sécurité sociale. Nicolas About : "Le dispositif mis en place est assez efficace. Ne risquons-nous pas de l'alourdir en systématisant le contrôle a priori." Bref, pas trop de contrôle, cela pourrait ralentir les ventes...La mission multipliera les auditions, tous les acteurs de ce secteur seront interrogés, et les missionnés feront un travail remarquable pour alerter le Sénat et les pouvoirs publics. Ces derniers avaient toutes les informations dans les mains. Alors deux choses se produisent. Un rapport est demandé à l'IGAS sur le sujet des visiteurs médicaux des laboratoires (ces vendeurs embauchés par les labos qui effectuent plus de 300 visites par an par médecin), et le Sénateur About déclare qu'il va prendre le problème en mains et proposer une loi pour l'automne 2007. Tout semble sous contrôle, le sénateur About s'en occupe, on se désintéresse de la question. Il est malin, le sénateur.
En Août 2007, le rapport de l'IGAS tombe. Il est accablant pour tout le monde. L'AFSSAPS, les "experts", les labos. Extraits du rapport : "Lindustrie pharmaceutique intervient également dans le financement dassociations de malades, au point, parfois, de les créer de toutes pièces. Certaines associations soutenues se voient positionnées comme interlocutrices privilégiées par les institutions internationales, notamment par la Commission européenne ; Les entreprises ne sont pas absentes de la formation initiale des médecins ; elles contribuent très largement au financement de leur formation continue ; Elles simmiscent dans celui de lévaluation des pratiques professionnelles ; Elles assurent de façon sinon quasi-monopolistique linformation des professionnels de santé ; Elles participent à linformation des patients, en étant parfois à lorigine de campagnes de sensibilisation précoces au caractère parfois trompeur ; Elles contribuent au financement de campagne déducation pour la santé ; Elles participent, largement, à la définition de nouveaux périmètres de définition de maladies, de critères permettant dévaluer les thérapeutiques nouvelles ; Elles interviennent pour abaisser les seuils de facteurs de risque ; Contribuant ainsi, pour certains, à une « médicalisation » excessive de la société ; Dans certains cas même, elles induisent la création de nouvelles pathologies. Au point que ces interventions ont été à lorigine dune expression nouvelle pour les caractériser aux Etats-Unis : le façonnage de nouvelles maladies".
Tout y est. Nous sommes en 2007. Le rapport est gardé secret pendant quelques mois mais finit par filtrer. Mais qu'en est-il de la promesse de Nicolas About ? Aucune proposition de loi ne verra le jour. Tombée aux oubliettes, la proposition qui devait remédier à ce scandale. Etouffée la loi salvatrice. Est-ce par négligence ? Il est permis d'en douter fortement, tout comme on peut sérieusement douter des motivations du sénateur About. En effet, celui-ci en 2006 est Président de l'Office Parlementaire d'Evaluation des Politiques de Santé (OPEPS). Il est aussi Membre titulaire de la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale. C'est à dire qu'il est totalement impliqué dans l'autorisation de Mise sur le marché et l'évaluation du remboursement des médicaments. Et ce remboursement est capital pour les labos, puisqu'il détermine si leur médicament sera prescrit par les médecins ou pas (car les médecins ont tendance à prescrire des médicaments bien remboursés) et donc le rendement financier du médicament. Et puisqu'on parle de collusion, on n'oublie pas que Nicolas About a été lui même Directeur des relations médicales du laboratoire Servier de 1981 à 1985, et Directeur de communication médicale chez Sanofi à partir de 1988. En 2009 il est toujours connecté à Servier. Il se rendra par exemple au Brésil à la demande du laboratoire pour la visite d'un site. Alors quand on parle de conflits d'intérêt !!! Mais pire encore, la manuvre consistant à prendre sous sa coupe la proposition de loi salvatrice, et en la faisant ainsi sortir du champ couvert par les projecteurs, puis en étouffant tout ça et en ne faisant rien, About a empêché toutes les mesures qui auraient pu permettre d'éviter le drame du Médiator. Le tout saupoudré de conflits d'intérêts évidents. Est-ce pour cela que le 23 janvier 2011, Nicolas About a fait cesser son mandat de Sénateur, pour être nommé au CSA ? Sentait-il qu'il allait être rattrapé par ce qui est l'une des omissions les plus graves de notre début de siècle en termes de santé publique ? Omission en toute connaissance de cause, et au plein bénéfice de l'industrie pharmaceutique. Combien de milliers de victimes auraient pu être évitées ? Espérons que cette fois-là, monsieur About, la justice va vous rattraper et vous condamner, vous et vos petits copains qui font la morale à tout le monde, surtout en matière de nouvelles spiritualités et de médecines alternatives ! Nous allons y penser très fortement, Monsieur le Sénateur, tous ensemble !
Les
complicités de Georges Fenech et de
Roselyne Bachelot avec le régime Ben Ali.
Certaines de nos personnalités sont aujourdhui les premières à défendre une position consensuelle sur le résultat de la révolution tunisienne. A croire quils en ont toujours été les défenseurs ardents !!! Lex député invalidé Georges Fenech (UMP Lyon) est Président dEFT, association « Echanges franco-tunisiens », et apparaît régulièrement dans les médias pour commenter la situation en Tunisie. Le 13 janvier, il sen prenait aussi à la corruption en Tunisie avec une déclaration que certains pourraient assimiler à un aveu : « Personne ne peut nier qu'il y a de vrais problèmes de corruption en Tunisie ». Pour bien comprendre ce que certains considèrent aujourdhui comme une démagogie de bas étage, du type « plus cest gros, plus ça passe », il faut remonter à peine en arrière pour saisir les relations qui lient Georges Fenech à la Tunisie.
Georges Fenech et le régime Ben Ali : Le régime Ben Ali na pas toujours été lennemi de Georges Fenech. En fait, jusquà sa chute il y a quelques jours, il en était même le meilleur ami. Lassociation EFT que préside le député a été fondée par Hosni Djemmali, un homme daffaire et homme de presse, considéré comme le véritable attaché de presse du régime Ben Ali en France. Djemmali est lun des grands amis de Georges Fenech (et de Ben Ali), qui se verra fréquemment invité avec son épouse et dautres personnalités dans les hôtels tunisiens possédés par lhomme daffaire franco-tunisien, pour agir afin de favoriser des implantations françaises dans lindustrie tunisienne (ce quils appellent des « échanges franco-tunisiens »). La vocation officielle dEFT est de favoriser le développement des relations économiques entre la France et la Tunisie. Quelques instants avant la chute du régime Ben Ali, que Fenech a donc qualifié de féroce, ce dernier organise une réception pour fêter les 20 ans dEFT, le 25 janvier 2011. La fête était censée se tenir dans un des plus luxueux palace parisien, avec Fenech, Djemmali et Frédéric Mitterrand. Linvité dhonneur, Abdelwahab Abdallah, est le Ministre Conseiller chargé des affaires politiques auprès de Ben Ali. Mais Abdelwahab Abdallah est haï des tunisiens et Ben Ali devra sen débarrasser quelques jours avant de se débarrasser de lui-même. La fête naura pas lieu et pour cause.
Autour de lui, Georges Fenech sait rassembler. Ce qui en fait un entremetteur de poids pour lindustrie Tunisienne. Le 17 Mars 2008, il organise un dîner dans le prestigieux hôtel de Lansey. Cest lui qui fait venir le ministre tunisien de lIndustrie, Afif Chelbi, mais aussi Hervé Novelli (secrétaire détat français à lépoque, qui comme par hasard est celui qui a remis la légion dhonneur à Hosni Djemmali). En avril 2009, il fait venir à son dîner de gala Roselyne Bachelot, alors Ministre de la Santé et Mondher Zenaidi, Ministre tunisien de la santé
Fenech-Bachelot et le lobby de lindustrie pharmaceutique « en Tunisie aussi ». Dailleurs, le thème de la santé est un thème porteur pour Georges et Roselyne qui ne sen cachent pas. Fenech dira : « Bon daccord, je ne vous dis pas que tout est parfait. Mais quand même, en matière de Santé et de nouvelles technologies (le biomédical), ça fonctionne ». Bachelot rendra hommage au président Ben Ali pour « les avancées importantes du système de santé tunisien ». De là à voir chez lex député un entremetteur du lobbying pharmaceutique, il ny quun pas. Ce pas, certains le franchissent lorsquils évoquent les relations de Georges Fenech avec Pierre Fabre et Momagri.
Fenech-Momagri-Fabre et le monopole de lindustrie pharmaceutique en Tunisie. Georges Fenech est lhomme de toutes les alliances. En 2005, il fonde avec dautres le Momagri, un « think tank » aujourdhui présidé par Pierre Pagesse (qui nest autre que le président de Limagrain), chargé de promouvoir lagriculture OGM par un lobbying intensif auprès des institutions françaises, européennes et internationales. Ce nest pas pour rien que lun de ceux qui fondent le Momagri avec Fenech nest autre que Pierre Fabre, fondateur et président-directeur général des Laboratoires Pierre Fabre. Et Pierre Fabre a jeté son dévolu sur la Tunisie dès 2005. Il sagit dimplanter le laboratoire dans le pays en lassociant avec la Siphat (Société des Industries Pharmaceutiques de Tunisie) qui détiendra seulement 35% des parts tandis que Pierre Fabre en détiendra 65%. Ce rapprochement sera fait dès 2005. La première unité de cette fusion au business plan ambitieux sera inauguré en 2008 par le Ministre de la Santé Publique tunisien Mr.Mondher Zenaïdi (comme dit plus haut, bonne relation de Georges Fenech et de Madame Bachelot), et Mr.Manuel Serdan, directeur du Patrimoine du groupe Pierre Fabre, en présence de M. Serge Degallaix, ambassadeur de France. Et pour qui pense à Roselyne Bachelot et son fiasco de la gestion de la grippe H1N1 il nest pas inutile de rappeler que Georges Fenech défendit, le 10 janvier 2007, à lAssemblée Nationale, lamendement 139 relatif aux obligations vaccinales devant la commission des lois, contre lavis du président de cette dernière et lavis du gouvernement. Cet amendement adopté finalement a été défendu comme suit par lex député : « Les vaccinations sont obligatoires, mais, suivant la vaccination, les pénalités ne sont pas les mêmes. Nous proposons de frapper des mêmes pénalités tous les refus de vaccination, cest-à-dire six mois demprisonnement et 3 750 euros damende. »
Fenech,
lhomme de réseau sait naviguer, et on imagine bien quil
saura se refaire une virginité dans cette Tunisie nouvelle quil
se propose aujourdhui daccompagner vers des rivages lointains.
Bien plus fort quun Ben Ali dont le bateau a coulé, lex-député-magistrat-président
sait influencer sans faire de vagues, au gré des courants et il
est passé maître dans lart de retourner sa veste selon
le vent. Gare cependant aux tempêtes, Monsieur Fenech, surtout quand
elles sont spirituelles ! Elles ne préviennent pas.
Noubliez-pas de nous envoyer, sil vous plait, vos cotisations à lOmnium des Libertés pour lannée 2011 et de nous retournez la fiche dinscription ci-jointe. La cotisation 2011 restera à 35 € comme lan passé, la cotisation de soutien à 50 € comme lan passé aussi et les dons en fonction de vos possibilités pour ceux qui peuvent le faire. Merci davance de votre participation à la vie et aux frais de notre association. Aux 4 lettres trimestrielles que vous recevez dans lannée, viendront se rajouter comme lan passé pour les adhérents 4 dossiers sur des sujets divers comme ceux que vous avez reçu au cours de lannée 2010. Nhésitez-pas à joindre à votre bulletin dinscription une petite lettre pour me donner votre opinion et vos critiques éventuelles concernant les 4 dossiers de cette année 2010 et des idées pour les suivants sur des thèmes qui vous intéressent dans le cadre de nos préoccupations cest-à-dire la défense des droits des minorités spirituelles et du libre choix thérapeutique.
Pour ceux dentre-vous qui ont les moyens de nous soutenir par un don plus important, nhésitez-pas à le faire cette année car nous allons avoir de gros besoins pour les initiatives denvergure que nous envisageons avec nos partenaires sur le plan national dans la perspectives des élections de 2012 et aussi parce que nous aidons de plus en plus de personnes pour le financement de procédures de défense à laquelles ils ne pourraient pas avoir accès sans aide extérieure. Dans ce domaine nous manquons cruellement de moyens et laide que nous pouvons apporter à des victimes reste trop rare alors que leur nombre est très important. La solidarité en France est de plus en plus le fait des associations et cela ne risque pas de changer dans un avenir proche du moins. Merci davance !
Salut
à tous, Bonne année 2011 et bonne santé si possible
!!!.
Jacques Dubreuil