Le but de cette association loi 1901 est de défendre les individus victimes de discrimination en raison de leurs choix spirituels.
COMMISSION D'ENQUETE SUR LES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME
Témoignages du 20 avril à Lille : On reparle du « deprogramming »
A l’invitation de la Commission, une vingtaine de personnes de la région
Nord ont raconté le harcèlement qu’elles subissent depuis
que l’Adfi s’intéresse à leur vie privée.
L’Adfi peut toujours crier au « complot de sectes », mais la
plupart des individus qui sont venus raconter ce qu’on leur a fait subir
ne sont même pas affiliés à une organisation.
Plusieurs victimes se sont excusées de n’être pas présentes
par peur de représailles professionnelles ou familiales. C’est déjà
le signe qu’il y a un problème dans la région lilloise car
ailleurs, les gens qui s’estiment victimes de discrimination, viennent s’exprimer
avec spontanéité. Mais, l’Adfi lilloise se sent si bien protégée,
qu’un instant avant l’ouverture de la séance d’audition des victimes,
la responsable Adfi, Charline Delporte, appela au téléphone
le patron de l’hôtel où se tenait la réunion pour le
menacer.
Qui imaginerait la terreur que l’Adfi et quelques antisectes font régner
sur un territoire situé entre la Somme et la frontière belge
? Il faut avoir été personnellement touché pour le
croire.
On parle souvent des gourous allumés ou mégalomanes, mais
à l’écoute des témoignages du 20 avril à Lille,
on constate que l’Adfi a dépassé les bornes du fanatisme et
de l’intolérance.
A-ton le droit de s’en prendre à des gens parfaitement honorables
au seul motif qu’ils auraient des idées non conformes sur la vie,
sur la mort, ou sur le sexe des anges ?
Peut-on traîner des gens dans la boue simplement parce que l’Adfi
a décrété que leur « idée du Christ ne
serait pas conforme à celle de l’Eglise » ? C’est pourtant
ce qu’a subi Monsieur Bécourt qui s’est retrouvé fiché
dans la liste des sectes pour cette seule raison.
Oubliant la sagesse traditionnelle qui a toujours consisté à
« vivre et laisser vivre », l’Adfi prétend nous dissuader
de croire ce que nous voulons croire.
On veut nous protéger contre nous-mêmes. Et cela porte le germe
de toutes les exactions.
C’est pourquoi,
ce mercredi 20 avril, nous avons eu connaissance de faits sidérants.
Parmi les cas de persécution ordinaire ayant entraîné
des licenciements, dépressions, divorces, faillites, ruine morale,
à la suite de l’intervention de l’Adfi dans la vie des familles,
nous avons entendu l’impensable. Une dame raconta l’histoire suivante :
Au tournant des années 80, une responsable Adfi importa des USA le
« déprogramming » qui est un technique de lavage de cerveau
pour faire abjurer à quelqu’un ses croyances religieuses ou ses idées.
Cette méthode fut condamnée par les tribunaux américains
à la suite d’internements psychiatriques et de suicides, car elle
est particulièrement dangereuse.
Mais, l’Adfi
a suscité en France des vocations, et a même organisé
des séances.
Sur l’instigation de l’Adfi, une jeune femme, soit-disant membre d’une secte,
fut kidnappée et emmenée dans une maison dans le Jura. Insultée
et malmenée, elle devait faire ses besoins sous l’oeil de ses ravisseurs.
Plongée dans une baignoire, elle fut soumise à des simulacres
sexuels pendant qu’on exhibait la Bible pour...la défaire de ses
superstitions sectaires. Traumatisée à vie, cette personne
fut internée, et ne peut plus avoir d’enfant.
On trouvera dans le bulletin de l’Adfi de l’époque une apologie du
déprogramming.
Suite aux scandales et aux accidents, l’Adfi a rangé cette technique
dans le placard aux tortures de l’inquisition. L’Adfi ne peut nier ce fait,
tout comme elle ne peut nier qu’elle continue à persécuter
moralement ceux qui lui déplaisent. Les témoins qui se sont
succédés le 20 avril à Lille ne sont pas des menteurs,
et le docteur Diétrich qui assume le rôle de victimologue au
sein de la commission d’enquête atteste de la véracité
de leur témoignage.
Pourquoi l’Adfi veut-elle empêcher la commission d’enquête de
poursuivre sa tâche ?
Craint-elle que les témoignages d’autres « déprogrammés
» ne soient rendus publics ?