Le
représentant de LOmnium des libertés à
la réunion de lOSCE
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M. Philippe Levraux, membre de 1Omnium des
Libertés a représenté lassociation devant le
conseil de 1OSCE réuni à Varsovie le septembre 2008.
11 a eu quelques minutes pour sexprimer de même que les représentants
des autres associations (CAP LC; CICNS) et de divers groupes discriminés.
Voici quelques éléments de la lettre quil a lu devant
la très éminente et respectable assemblée de LOSCE
et qui figure sur le site Internet officiel de lorganisation internationale
à la date de cette réunion. Vous pourrez obtenir la copie
intégrale de cette lettre de quatre pages sur simple demande de
votre part par courrier ou par Email à : keveol@freefr.
Morceaux choisis de la lettre:
Extrait 1: «Notre association, lOMNIUM des Libertés, sest constituée en 1996. Ses buts sont de défendre les principes de la liberté de pensée, de culte et de réunion, selon larticle 9 de la Convention Européenne des Droits de lHomme: « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manfester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, lenseignement, les pratiques et laccomplissement des rites ».
Depuis 12 ans nous recevons des centaines de plaintes de membres de minorités spirituelles, religieuses, philosophiques ou thérapeutiques qui voient leurs droits bafoués au regard des articles 9, 10 et 14 de la Convention Européenne.
Les victimes qui sadressent à nous déplorent généralement que lEtat, non seulement ne défend pas leurs droits, mais bien au contraire que certaines de ses instances sont à lorigine des campagnes de «chasse aux sorcières » qui les visent.»
Extrait 2: «Avec la nomination à compter du 1er octobre 2008 de son nouveau président Georges Fenech, un militant de longue date contre les minorités de conviction, la Miviludes prend un virage à lopposé de ce que souhaitait la Rapporteuse spéciale de LONU, Madame Asma Jahangir. En effet, Monsieur Fenech refuse tout dialogue avec les minorités religieuses quil qualifie a priori de mouvements sectaires. Interviewé le 8 juin 2007 sur Sud Radio au sujet de graves allégations contre le parti politique « La France en Action » quil accusait de servir secrètement à promouvoir et financer des sectes, il a refusé de dialoguer avec le Président de ce parti et a déclaré: « Je nai jamais dialogué avec qui que ce soit qui avait des liens avec une mouvance sectaire ». La nomination de Monsieur Fenech à la tête de la Miviludes pose question et serait hautement improbable dans nimporte quel autre pays européen, spécialement pour traiter daffaires religieuses. Monsieur Fenech a été condamné pour injures publiques raciales en 1998. -Son élection comme député a été annulée en 2008 en raison du rejet de ses comptes de campagne par le Conseil Constitutionnel et il est actuellement inéligible. Dans laffaire de lAngolagate, Georges Fenech est mis en examen depuis juillet 2001 pour recel dabus de biens sociaux pour avoir accepté, en tant que Président de lAssociation Professionnelle de Magistrats, un chèque de 100 000 Francs dune société soupçonnée dimplication dans la vente illicite darmes à lAngola. Le procès de cette affaire doit commencer le 6 octobre à Paris. »
Extrait 3 : Mais Monsieur Fenech justifie le nombre insignifiant de mesures dassistance éducative en rapport avec les « sectes » en reprenant lexplication dune psychologue: «Peut-être parce quil est encore plus difficile de préserver un enfant de la croyance de ses parents que de leurs coups ou de leur sexualité incestueuse. » (Rapport page 30).
Il en conclut quil est nécessaire de provoquer plus de dénonciations denfants dont les parents appartiennent à des mouvements religieux ou philosophiques minoritaires, en particulier lorsque « les parents sont tous deux adeptes du même mouvement » et que le juge nen est « ni informé ni saisi ». (Rapport page 27). Ces recommandations constituent une violation du droit des parents à éduquer leurs enfants selon leurs propres croyances, garanti tant par la Convention de sauvegarde des droits de lhomme et des libertés fondamentales (« Convention Européenne des Droits de lHomme ») (Protocole n° 1, article 2) que par le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (Article 18.4), ainsi quune illustration flagrante de la lutte idéologique menée par Monsieur Fenech. En page 42 de son rapport, il préconise la mise sous tutelle des adeptes consentants des nouveaux mouvements religieux ou philosophiques au prétexte quils « nont pas encore conscience dêtre des victimes » et quils sont des « esclaves heureux ».
Extrait 4: Nous lançons également aujourdhui de cette tribune un appel à tous ceux qui constituent la France au visage tolérant, humain et respectueux des convictions de chacun. Nous leur demandons de réaliser le danger que représente le durcissement de la politique française vis-à-vis de ses minorités religieuses, spirituelles, philosophiques ou thérapeutiques, qui sont soumises à un harcèlement administratif, judiciaire ou professionnel, sur la base de rumeurs et de calomnies distillées par une poignée de militants non représentatifs de la société française.
Notre première recommandation est que le Représentant personnel du Président en exercice de 1 OSCE pour la lutte contre lintolérance et la discrimination à lencontre des Chrétiens et des membres des autres religions envoie en France une mission qui recueillera les témoignages des nombreux membres dassociations spirituelles, religieuses et thérapeutiques victimes de discrimination.
Notre deuxième recommandation est que lOSCE rappelle à tous ses Etats membres les droits des minorités religieuses, spirituelles, philosophiques et thérapeutiques en termes de respect de leurs croyances, tels que formulés dans les Accords dHelsinki, et quelle encourage toutes les autorités françaises à engager un dialogue constructif avec les représentants de ces mouvements minoritaires.