Lettre d'information de la
N°1 - Mars 2000
VENDREDI
3 MARS 2000 est une date importante pour les minorités spirituelles de France.
C'est la première fois que les témoignages de victimes de la chasse aux
sorcières sont exprimés publiquement.
Les cas auditionnés ont été reçu comme un choc par les observateurs et les
experts venus des États-Unis et de plusieurs pays d'Europe. Sidérés, ils
découvraient, parmi bien d'autres cas invraisemblables, que l'administration
française pouvait retirer un bébé non sevré à sa mère au simple motif de
ses croyances religieuses. Ces révélations sont accablantes pour le mouvement
antisecte qui a généré ces dérives extrémistes par sa propagande hystérique
depuis 20 ans. On découvre que l'administration a fait confiance aux associations
antisectes sans chercher à vérifier leurs allégations.
À cause d'une lutte contre le délit de secte - ce nouveau dèlit de faciès
qui frappe n'importe quel non-conformiste - il apparaît aujourd'hui que
la nouvelle inquisition a fait d'énormes dégâts.
L'audition publique a révélé l'ampleur de la politique d'ostracisme auquel
Alain Vivien se livre depuis des années, en violation des principes de la
Constitution de la République interdisant la discrimination religieuse.
Mais, face à cette audition des victimes de la chasse aux sorcières - initiative
parfaitement démocratique - Alain Vivien est intervenu auprès du premier
ministre pour interdire aux témoins de s'exprimer publiquement.
Paniqué à l'idée que les conséquences de son action n'apparaissent au grand
jour, Vivien a allégué que cette commission d'enquête formée d'experts internationaux
était illégale.
On se demande bien pourquoi des observateurs étrangers ne pourraient pas
venir en France pour écouter les citoyens victimes de discriminations ?
La réaction d'Alain Vivien n'est pas étonnante. N'a t-il pas conseillé au
gouvernement américain de réviser le premier amendement de la Constitution
des États-Unis ?
Cet amendement pose la liberté de culte comme principe de la stabilité des
institutions des USA, et Vivien a choqué l'opinion américaine par cette
grossière contestation.
Durant l'été 1999, un groupe d'observateurs délégués de la section Liberté
Religieuse du Département d'Etat, a épinglé la France à cause de sa persécution
ouverte des minorités spirituelles. À cette occasion, Alain Vivien avait
refusé de serrer la main des experts américains.
Mais, Vivien est rattrapé par les conséquences de la persécution qu'il a
déclenchée. Il y a beaucoup de monde sur le carreau, et Vivien ne pourra
pas toujours le dissimuler. L'audition des victimes du 3 mars est le signal
d'un renversement de la situation, car de toutes les régions de France,
des personnes se disant persécutées ont enfin accepté de venir en témoigner.
Pour Vivien et les apprentis inquisiteurs, l'heure de la reculade a sonné.
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